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Lycopène

Le lycopène est l’un des plus puissants antiradicalaires connus à ce jour. Le lycopène est naturellement présent dans le sérum humain à des taux élevés. Le lycopène est aujourd'hui le plus efficace agent capable de neutraliser le « singlet oxygen ». L’oxygène singulet, est une forme réactive de l’oxygène, qui est une des principales formes de radicaux libres oxydants et à ses conséquences immunodéprimantes.
Le lycopène agit en accroissant les « gap junctions » entre cellules. Les « gap-junctions » sont des communications trans-membranaires entre cellules qui permettent le passage des petites molécules (ions, eau, acides aminés, etc...). De plus le lycopène est impliqué dans la synthèse de la connexin 43, nécessaire à la structure de ces « gap-junctions ». Comme par ailleurs Il semble que la perte des « gap-junctions » soit un élément important de la transformation maligne, et que leur restauration pourrait inverser le processus malin, on comprend aisément tout l’intérêt que l’on peut tirer du lycopène dans ce domaine. Des recherches sont en cours sur ce sujet et les premiers résultats ont montré une puissante inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses humaines par le lycopène. Par exemple, les cellules hormono-dépendantes Ishikawa, ou pour des cellules mammaires, ainsi que des cellules d’origine pulmonaire. Pour le fumeur, par exemple, une absence de lycopène dans son régime, entraînerait une chute brutale et importante des taux sanguins et une augmentation de 25% du marqueur d’oxydation des graisses, le MDA. De même, le fumeur qui a un taux bas de lycopène, a un risque multiplié par quatre du cancer du poumon (Université de COLUMBIA).

En 1993, une équipe israélienne a démontré que le lycopène inhibe les « insulin-like growth factors ». Dans la mesure où ces « growth factors » sont des régulateurs essentiels autocrines / paracrines de la croissance des cellules cancéreuses endométriales et mammaires, l'implication du lycopène dans ce système ouvre de nouveaux horizons.

Une étude publiée en 1991, a montré que les taux sanguins de lycopène à jeun, chez des femmes ayant une néoplasie cervicale intra-épithéliale, sont inversement proportionnels aux risques d'évolution maligne. La même corrélation inverse est trouvée lorsque l'on prend pour critère la quantité de lycopène apportée par l'alimentation.

De même, un taux sanguin bas de lycopène a aussi été observé chez des sujets qui par la suite ont développé un cancer du pancréas.

Certaines études ont rapporté que le lycopène inhibait la croissance des cellules HL-60, un modèle bien connu de leucémie promyelocytique.

Il ne fait pas de doute à l’heure actuelle que les caroténoïdes en général et que le lycopène en particulier peuvent avoir une action préventive vis-à-vis des cancers et autres pathologies immunodépressives.

Il y a une autre source d’oxydation récemment mise en évidence qui est le peroxynitrite. Le lycopène là aussi se révèle intéressant pour neutraliser la molécule dangereuse. Les globules blancs, activés lors d’une inflammation aiguë ou chronique, fabriquent intentionnellement des radicaux superoxydes. Ce radical sert en effet au système immunitaire pour lutter contre virus et bactéries.

Bien souvent, lors d’inflammation chronique, les globules blancs du système immunitaire sont suractivés. Ils élaborent dès lors une grande quantité de superoxyde qui contribue de ce fait à entretenir ou aggraver l’inflammation. En même temps, ces globules blancs activés ou suractivés libèrent des molécules contenant de l’azote. La rencontre entre superoxyde et molécules d’azote donne naissance au radical peroxynitrite. Ce radical est impliqué dans les pathologies dégénératives comme l’athérosclérose, les pathologies neuro dégénératives, l’arthrite rhumatoïde, les pathologies inflammatoires en général et celles de l’intestin comme les recto-colites hémorragiques, la maladie de Crohn....

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